Poste : Demi-de-mêlée
Taille : 1,70m
Poids : 82kg
Né le : 7 février 1997 à Lourdes
Âge : 21 ans
Clubs précédents : FC Lourdes
Sélections : Armagnac-Bigorre, Béarn, Aquitaine
Formation : BAC S, Licence STAPS entraînement sportif
La génération de Lucas Rey, Antoine Hastoy, Mathias Colombet… est également porteuse de joueurs pas encore révélés au grand public mais tout aussi prometteurs. Formé à l’école de rugby de Lourdes, Hugo Rixens s’est exporté à la Section en cadets 2e année et au Pôle Espoirs de Bayonne, il a intégré le Centre de Formation de la Section l’an dernier.
Hugo, un petit mot sur ton parcours jusqu’à présent ?
Je suis né à Lourdes, j’ai commencé le rugby à l’âge de 5 ans au FC Lourdes où j’ai fait toute mon école de rugby. J’ai rejoint la Section en cadets 2e année en même temps que j’ai intégré le pôle Espoirs de Bayonne au lycée René Cassin.
Tu as intégré le Centre de Formation à l’intersaison, comment s’est passée la transition association-Centre de Formation ?
Très bien ! La préparation physique d’intersaison a été très intense, j’ai très rapidement ressenti les nouvelles exigences liées au Centre de Formation. Nous avons plus d’entraînements, un suivi très personnalisé et une préparation physique très cadrée. Le Centre de Formation demande plus de rigueur, plus de concentration, ça implique également plus de temps de jeu en équipe Espoirs et plus de responsabilités au sein du groupe.
Personnellement je ressens une amélioration au niveau de ma technique individuelle depuis le début de la saison. Les ateliers de skills que nous avons tous les matins sont très importants pour cela. Nous travaillons sur la technique propre au poste et notamment me concernant sur la passe, le jeu au pied, etc. Cette augmentation du niveau d’exigence est très formatrice et indispensable pour progresser.
La première partie de saison est très positive pour les Espoirs, comment vois-tu la fin de saison d’un point de vue personnel et au niveau du groupe ?
Personnellement mon objectif est de débuter davantage de matchs cette saison, pour le moment je n’en ai pas manqué un seul mais en étant plus souvent sur le banc.
L’objectif pour le groupe est bien sûr d’aller chercher la qualification, pour cela nous ne devons faire aucun faux pas en janvier où nous avons trois matchs très importants. Nous voulons nous donner toutes les chances pour nous qualifier, nous avons la capacité d’aller jusqu’au bout cette saison. Les phases finales c’est une autre compétition, sur chaque match c’est 50-50, l’expérience de l’an dernier nous a fait grandir.
Avant de penser aux phases finales nous savons que nous devons réaliser une très grosse fin de championnat et particulièrement faire attention à ne pas se relâcher en 2e mi-temps même si nous avons pas mal d’avance au score. Notre poule est un peu plus relevée que l’an dernier avec de grosses équipes à l’intérieur comme l’UBB. Une grosse fin de saison nous attend !
Parle-nous de ton poste, pourquoi 9 ? Qu’est-ce que tu aimes dans ce rôle ? Des joueurs particuliers qui t’inspirent ?
J’ai été formé 10 mais j’étais trop petit pour continuer à ce poste… j’ai donc glissé au poste de 9 (rires) ! Demi-de-mêlée c’est vraiment un poste que j’aime. Tu donnes du rythme, tu colles au ballon, tu peux jouer sur la vitesse d’éjection, porter le ballon, attaquer la ligne, faire jouer tes partenaires pour les mettre dans l’avancée et dans de bonnes situations, gérer les temps forts et les temps faibles notamment en sorties de camp… C’est un poste ultra complet où il y a aussi une notion de leader. J’adore ce rôle central au sein de l’équipe pour mettre en place le système de jeu.
Concernant les joueurs que j’apprécie beaucoup dans le style de jeu, je dirais Faf de Klerk et Aaron Smith en joueurs étrangers et Teddy Iribaren en Français.
Quelle est ta définition parfaite d’un numéro 9 ?
Un 9 c’est un tout. Un leader, un filou, le joueur qui met les autres dans l’avancée…
Vous êtes trois à occuper le poste au sein du Centre de Formation, comment se passe la concurrence ?
Elle est très saine à notre poste car nous nous connaissons tous très bien depuis longtemps. J’ai toujours été le plus jeune et cette saison je bénéficie de la règle des 95-96 qui me permet de faire toutes les feuilles de matchs (NDLR : les équipes Espoirs doivent aligner au maximum 2 avants et 2 trois-quarts nés en 1995-1996 sur la feuille de match). Je saisis la moindre occasion qui se présente en cas de blessure ou lorsque Clovis ou Christopher montent en pro.
La charnière du groupe Espoirs a un peu évolué cette saison, privée d’Antoine Hastoy qui joue avec l’équipe pro. Comment as-tu vécu ce changement ?
J’ai toujours joué avec Antoine en numéro 10 en équipes jeunes, nous étions au Pôle Espoirs ensemble, c’est un véritable ami. Je suis très heureux de le voir évoluer à ce niveau, c’est très motivant pour les autres membres du Centre de Formation, ça nous pousse à bosser toujours plus dur tous les jours pour atteindre ce niveau. Jérémy Box est notre demi d’ouverture titulaire depuis le début de la saison, on se connait très bien aussi et il fait de très bons matchs, il a bien pris la relève d’Antoine à ce poste clé.
Tu fais partie des plus « locaux » du Centre de Formation, que peux-tu nous dire de cet effectif ?
C’est un super mix entre jeunes joueurs et joueurs plus âgés et donc plus expérimentés. Nous sommes quelques-uns effectivement à constituer un vivier local en venant du Béarn, du Gers, de la Bigorre, des Landes… je pense que c’est très important pour le club et la région. La force de notre groupe c’est aussi d’être composé de joueurs venant d’autres régions de France comme Clément et Rayne qui nous ont rejoints à l’intersaison mais aussi de joueurs étrangers. C’est très plaisant d’avoir un groupe multiculturel avec des Irlandais, des Argentins, Canadiens, Italiens, Géorgiens… nous partageons et apprenons beaucoup, ça permet aussi d’améliorer son anglais !
Le Centre de Formation au-delà de la réussite sportive c’est aussi la réussite scolaire, ce point était important pour toi ?
Oui bien sûr, après mon BAC S j’ai obtenu une licence STAPS entraînement sportif du premier coup. C’est quelque chose de très important à mes yeux car on n’est jamais à l’abri de ne pas décrocher de contrat, de se blesser… Les diplômes et un bagage scolaire sont essentiels pour rebondir après le rugby. Le Centre de Formation m’aide actuellement dans mon projet de réorientation pour continuer mes études et terminer de dessiner mon projet professionnel, c’est un accompagnement très important.