Je regrette très sincèrement qu'après 11 années d'amitié et de travail en commun, ce divorce, voulu et annoncé par Yannik LE GARRERES quatre jours avant une rencontre capitale contre le Stade Toulousain, se construise sur la passion et non sur la raison.
Je continue à partager certaines des convictions de Yannik sur le rôle essentiel de l'économie de notre modèle dans le bon fonctionnement d'un club de TOP 14. Je l'ai voulu ainsi et je continuerai avec le conseil d'administration dans ce sens.
Le chemin parcouru n'a pas été l'histoire d'un homme ou de deux, c'est le travail d'équipes élargies, salariés et bénévoles, soutenues par l'ensemble des parties prenantes de ce qui fait notre Section.
La transparence dans la gestion financière, bien sûr, mais aussi sportive a toujours été de mise et même élevée à un principe moteur du club. Le management du risque calculé, choisi en commun et jusqu'à des jours très récents, partagé. Je note que ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Mais n'oublions pas que toute notre action est menée pour faire de ce club, un club de l'élite du rugby professionnel. C'est aussi des sportifs qui se battent pour des victoires. C'est le cœur de métier et ils ont tout mon soutien devant les joutes à venir.
Nos lendemains seront efforts, travail, respect de toutes nos composantes : actionnaires, partenaires, abonnés, supporters, travailleurs de l'ombre qui ont fait ce club.
Nous avons été 36 000 sur les deux derniers matchs à supporter notre équipe. Je serai, face au grand Stade Toulousain dimanche, le premier supporter de mes joueurs et de mon staff sportif.
Je regarde donc vers demain.
Bernard PONTNEAU, Président de la Section Paloise Béarn Pyrénées