La première de Capitaine Metz, Lespiaucq quatre mois après, la "sieste" de Coughlan...
Le chiffre 5 résume ce Section - Lyon, match de très haut niveau sur le rythme, débuté pied au plancher, terminé à très haute intensité :
- 5e victoire consécutive de notre Section, série en cours !
- 5 essais inscrits aux Lyonnais par Mosese Ratuvou, Sean Dougall, Malik Hamadache deux fois et Julien Fumat.
- 5 points marqués au classement, bonus acquis.
- 5e ex-aequo du Top 14, avec Toulon qui a l'avantage d'avoir gagné au Hameau, et Toulouse sur qui la Section possède l'avantage : elle a su prendre le bonus défensif sur sa défaite au Hameau et a su en priver le Stade lors de l'inoubliable victoire à Ernest-Wallon.
Fabrice Metz n'avait jamais été capitaine !
Grande première, "et quelle première pour moi" : jamais Fabrice Metz n'avait encore été désigné capitaine. Ni à Molsheim, club alsacien où il a débuté, ni sur les cinq saisons passées au Racing 92 ou l'année dernière à Oyonnax. "Non, jamais...", confirme l'international, invité par Guy Novès à participer à la tournée de juin dernier en Argentine. Depuis, Fabrice a creusé son sillon à la Section. Il est devenu un élément moteur, majeur, du pack palois. "Je suis quelqu'un de discret, je ne parle pas beaucoup", admet Fabrice. "Alors toute la semaine dernière, je me suis fais violence. Je n'ai pas forcément parlé beaucoup plus, mais j'ai essayé de trouver les bons mots, les mots justes. Je suis rentré petit à petit dans mon nouveau rôle."
Avant Lyon, le discours était simple : "J'ai simplement rappelé que si on gagnait, on s'offrait une autre fin de saison. Mais pour y arriver il fallait aborder ce match avec beaucoup d'humilité." Sa crainte au nouveau capitaine ? "On sortait d'une semaine de vacances, il fallait rapidement soigner le moindre détail, se rassurer pour bien aborder cette rencontre."
Au cours du jeu, "ça n'a pas changé grand-chose pour moi. L'arbitre m'a un peu parlé, mais ça s'est bien passé. Et j'ai continué, comme à chaque match, à encourager ma première ligne avant chaque mêlée."
Revenu au vestiaire, Fabrice Metz n'a pas tenu un grand discours. "Non, je n'ai rien dit. Après un tel match, ça ne sert à rien. Un sourire, un regard, une tape dans la main, ces gestes suffisent à se comprendre, à apprécier ce qu'on vient de faire." Le voilà déjà tourné vers samedi prochain : "Grenoble arrive en ayant rien à perdre. Il faut aborder ce match avec la même détermination que face à Lyon".
Si le résultat est identique, vivement samedi !
Quentin Lespiaucq : "Le Hameau donne envie de s'envoyer !"
Quatre mois qu'il attendait ça ! Depuis la venue de Bayonne le 3 septembre, Quentin Lespiaucq n'avait plus été titulaire en Top 14. Sans rien dire, sans se départir ni de son éternel sourire ni de sa bonne humeur, Quentin a bossé, enchaîné les feuilles de match, terminé les rencontres, jusqu'à la convocation sous le numéro 2 face à Lyon. "Jouer au Hameau reste un moment particulier. Quand on s'échauffe, qu'on voit les tribunes se remplir, qu'on entend l'ambiance monter, ça donne vraiment envie de s'envoyer !"
Face au LOU "on est partis très fort. Je pense que tout le monde était un peu sur les rotules à la mi-temps. Mais on est repartis de plus belle en deuxième mi-temps." Dans ce duel, "à fort contenu", contre un adversaire qui rappelle "qu'il n'y a plus de petits matchs en Top 14", Quentin s'est démené, a souvent évolué à la pointe du combat. "Et il va falloir continuer comme ça. On ne peut pas relâcher la pression, il faut enchaîner contre Grenoble." Mais Quentin l'admet, le lundi de repos "a fait beaucoup de bien. Oui, on avait tous besoin de bien récupérer" avant de se mettre dès ce mardi "la tête à Grenoble !"
James Coughlan va bien.
Sorti sur la civière, James Coughlan a terminé son après-midi de dimanche à l'hôpital avant de rentrer chez lui. "Tout va bien. J'ai passé un scanner, il n'y a rien d'anormal. J'ai juste fait une petite sieste", sourit l'Irlandais, trop heureux de l'issue du Section - Lyon.
Et le Off en vidéo...