Julien Pierre, Thomas Bianchin et Charly Malié prennent un engagement fort au nom du groupe.
Venus tour à tour devant les journalistes en conférence de presse d'avant-match, les trois joueurs désignés cette semaine n'ont pas laissé planer le moindre doute sur la volonté du groupe de montrer un autre visage qu'à La Rochelle et d'aller chercher la victoire qui les fuit depuis quatre matchs en Top 14.
Julien Pierre : "Etre plus efficace et plus lucide"
"A La Rochelle, on a subi. On a été pris tout simplement : dans l'engagement, à l'impact. Mais quand je repense aux matchs face à l'UBB et au Stade Toulousain, je sais que le jeu mis en place est le bon. On marque des essais, on est capable de tenir le ballon, longtemps, sur 3-4 minutes. On n'est pas loin. On n'en prend pas 40, on perd d'un rien, sur quelques détails. La clé, c'est d'être plus efficace sur nos temps forts, plus lucide sur nos temps faibles pour ne plus donner autant de points à nos adversaires. On en a offert 18 aux Toulousains qui n'ont rien fait par ailleurs. Alors avant de jouer le Racing, oui on a un peu la trouille, mais on est surtout lucide sur notre situation."
Thomas Bianchin : "Montrer quels hommes nous sommes"
"On doit se servir de la frustration accumulée à La Rochelle pour proposer autre chose contre le Racing 92. On se doit de réaliser un gros match, on n'a pas d'autre choix. L'humain est plus touché par le manque d'engagement à La Rochelle que le rugbyman. On a besoin de se retrouver sur l'essentiel : la fierté, l'orgueil. Je vais être plus cru mais plus claire encore : on doit avoir des couilles ! Si le public nous soutient, tant mieux, mais ce match doit nous montrer quels hommes nous sommes. On se doit de réagir, de montrer autre chose afin de sortir de la mauvaise spirale."
Charly Malié : "On ne veut pas regarder derrière"
"Au-delà du classement actuel, il faut regarder le contenu de nos matchs. Je ne parle pas de La Rochelle, là-bas on est complètement passé au travers. Mais notre 12e place ne doit pas nous inciter à proposer pour autant un rugby restrictif. Contre l'UBB ou le Stade Toulousain, on perd à chaque fois sur un coup du sort. Quand on tient le ballon, on arrive à mettre n'importe quel adversaire en danger. Il faut continuer, jouer notre rugby, ne pas subir la pression du résultat, ne pas regarder derrière. Quand on est allé à Grenoble, on n'était pas mieux loti qu'aujourd'hui et on y gagne ! Alors plus que le Racing qui impose du respect, on est concentré sur nous, notre jeu. Ca va sourire."