Fabrice Metz et Louis Dupichot ont affolé le radar contre Montpellier. Ils seront deux atouts face à Lyon, samedi, 18h30.
Semaine raccourcie au Centre Macron d'Entraînement : la victoire sur Montpellier a pesé sur les organismes, les joueurs ont bénéficié du lundi en récupération. « Çà a cogné fort, dur » expliquaient Julien Pierre, Malik Hamadache et Louis Dupichot, samedi dernier en conférence de presse.
Les datas compilées par le staff confirment cette impression « et de toute manière nous tenons compte autant du ressenti des joueurs que des chiffres pour ajuster le programme de la semaine suivante », précise Christophe Savio, manager de la performance. Ce n'était pas forcément le match le plus physique, mais le sentiment des joueurs s'explique par « les nombreux défis imposés par les Montpelliérains, sur les vingt premières minutes notamment, en plus de la vitesse que nous avons su mettre sur ce match. »
Et de la vitesse, parlons-en ! Christophe Savio met en avant deux stats significatives. Devant, « Fabrice Metz a réalisé 17 % de ses courses à très haute intensité, c’est-à-dire au dessus des 17 km/h. C’est une performance de très, très haut niveau, digne du meilleur niveau international. Fabrice a même réussi 11 courses au-dessus des 22 km/h. C’est une vraie performance, sachant qu'il ne se contente pas des courses dans sa grosse activité globale. »
Derrière, ça décoiffe tout autant ! Désigné « Homme du match - République des Pyrénées », Louis Dupichot a multiplié les accélérations à haute vitesse, pointé à 10 secondes au 100 m ! Et il n’est pas le seul : Jale Vatubua le tient sur ce chrono. « Pour Jale ça se voit moins, mais c’est bien le cas », sourit Christophe Savio. « On peut espérer des performances similaires samedi. Le LOU s’inscrit dans la lignée des matches joués ces dernières semaines. »
Alors le manager de la performance a adapté la préparation, « toujours plus tournée vers la qualité que la quantité. L’important est de conserver explosivité et rapidité, de continuer à jouer à haute intensité. » Et de sourire : « Les joueurs parcourent environ 6 km par match. 6 en 80 minutes, c’est à la portée de n’importe qui. C’est donc bien autre chose qu’on attend... »
Clermont, Bordeaux-Bègles et Montpellier témoignent de toutes « ces autres choses » proposées par la Section. Lyon les découvrira samedi.