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Trois changements dans le XV de départ : retours de Mowen en 3e ligne, de Ratuvou sur l'aile gauche et de Fumat au centre. Sur le banc, arrivées de Jacquot et Charlet.

Simon Mannix et son staff ont composé un XV forcément modifié ce samedi contre Lyon : les opérations cette semaine de Jale Vatubua (petit doigt main gauche) et Conrad Smith (ligament cheville gauche) ont imposé un réajustement de la ligne arrière.

Plusieurs options s'offraient aux techniciens palois : ils ont choisi d'associer au centre Watisoni Votu à Julien Fumat et de laisser Tom Taylor débuter à l'arrière. Votu repositionné, Mosese Ratuvou retrouve sa place sur l'aile gauche.

Deux changements de joueurs derrière et un devant : en troisième ligne, nouvelle permutation entre Ben Mowen (titulaire) et Paddy Butler (qui a débuté contre Montpellier).

Les autres modifications interviennent au niveau des remplaçants : en pilier gauche, Julien Jacquot disputera son premier match de Top 14 cette saison. Sylvain Charlet viendra au relais en pilier droit.

Appelés dans le groupe élargi jeudi, Jérémy Hurou, Sean Dougall et Brandon Fajardo restent en réserve, hors feuille de match.

 

Hayman : "Il faut finir le boulot"

Au-delà de l'équipe composée ce jour, le collectif palois s'est retrouvé dès mardi à l'entraînement, fermement décidé "à ne pas se relâcher !"

Les victoires à Bordeaux-Bègles (18-16) et face à Montpellier (32-27), faisant suite à celle contre Clermont (40-35), "nous devons profiter de Lyon pour finir le boulot", explicite très clairement Carl Hayman.

L'entraîneur des avans regarde droit devant : "Nous ne sommes déjà pas très loin de la 6e place, à 5 points seulement. Si nous battons Lyon, ça peut tout changer. Tout le monde ne regardera que vers le haut. Nous n'avons jamais fait du Top 6 un objectif, on a toujours répété que si nos performances allaient en s'améliorant le classement coulerait de source. Notre jeu, notre progression, voilà le plus important."

Carl Hayman se veut méfiant : "Lyon est un adversaire proche de Montpellier, costaud devant. A l'aller (défaite 27-22) nous avions connu des problèmes en mêlées. Ils ont aussi une bonne touche avec le capitaine Puricelli."

Ces souvenirs remis au goût du jour, Carl réfute le terme de match piège. "Le seul piège, c'est nous. Si on pense le match déjà gagné, si on ne fait pas tout ce qu'il faut..." Sous-entendu, "il n'y a aucun risque."